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Témoignage chrétien : Comment guérir de la trahison d’un époux ?

Comme le temps passe… De fillette naïve, Hong’er s’était muée en une charmante jeune femme qui commençait à s’intéresser à l’amour. Elle n’était attirée ni par la richesse, ni par le prestige social, mais elle aspirait à une relation qui résisterait aux vents contraires, faite d’intimité et d’amour, d’entraide dans les moments difficiles avec celui aux côtés duquel elle vieillirait. Elle attendait patiemment ce moment…

 

Il fit irruption dans sa vie, faisant battre son cœur avec son beau visage et son regard limpide, d’autant qu’il éprouvait de véritables sentiments à son égard. À partir de ce jour, sa vie paisible et terne devint resplendissante. Avec le temps, une relation se noua entre eux. Sa tendresse et sa prévenance, plus encore que sa beauté, éveillèrent l’amour dans le cœur de Hong’er. Elle savait que c’était avec lui qu’elle souhaitait faire sa vie et auprès de qui elle vieillirait. Lui aussi avait fait vœu de la rendre heureuse pour toute la vie. Mais les parents de Hong’er objectèrent qu’il venait d’une famille pauvre et souhaitaient qu’elle le quitte. Hong’er n’en avait cure : tout ce qui lui importait était leur amour sincère à tous les deux et leur détermination à demeurer ensemble leur vie durant. Passant outre les objections de ses parents, elle alla vivre avec lui au loin.

 

Bientôt, ils eurent un adorable petit garçon dodu et ils travaillèrent d’arrache-pied pour lui offrir une vie confortable. Même si c’était difficile et fatigant pour Hong’er, travailler dur aux côtés de l’homme qu’elle aimait pour assurer conjointement la subsistance du ménage était pour elle une joie très douce. À l’occasion de son anniversaire, il dépensa un demi-mois de son salaire pour qu’une chanson d’amour (Rain or Shine) soit diffusée à la radio en son honneur. Dès qu’elle entendit les premières notes, elle fut si émue qu’elle fondit en larmes. Dans cette chanson, elle retrouvait l’écho de leurs cœurs battant à l’unisson. Que pouvait-il exister de plus précieux que deux êtres qui s’aiment, liés l’un à l’autre par un engagement sans retour ? Elle ne courait pas après la richesse, elle aspirait juste à cette harmonie et à cet amour conjugal. Un foyer aussi harmonieux suffisait à son bonheur.

 

Les années filèrent et, avant qu’ils n’aient eu le temps de réaliser, voilà que cela faisait déjà vingt ans qu’ils étaient ensemble. Leur fils était déjà devenu adulte et ils trimaient tous deux côte à côte pour monter une entreprise familiale d’envergure. Mais vint le jour où elle se rendit compte qu’il trouvait toujours des excuses pour rentrer de moins en moins à la maison, prétextant des sorties professionnelles. Leur foyer, auparavant chaleureux et heureux, était désormais gagné par la froideur. Hong’er était inquiète. Lorsqu’ils s’apprêtaient à monter leur société, il devait s’occuper personnellement de nombreuses questions, mais, bien qu’il ait été très occupé à cette époque, il rentrait toujours à la maison dès qu’il le pouvait. À présent, le fonctionnement de la société était assuré à tous points de vue et il était moins sollicité qu’auparavant. Alors pourquoi rentrait-il de moins en moins à la maison ? Elle se sentait mal à l’aise. Elle devinait sans peine les goûts de leurs clients pour des distractions en tous genres : massages des pieds, saunas, karaokés et boîtes de nuit faisaient partie des habitudes de leur secteur d’activité, même si l’on n’en parlait pas. Pour de nombreux hommes, fréquenter des lieux de divertissements divers et variés où ils avaient des relations sans lendemain ou des aventures était devenu à la mode. Or son mari sortait tous les soirs et, avec ses hôtes, il fréquentait le genre d’établissements propices à la tentation. Se pourrait-il que… ? Mais non, hors de question ! Tous les deux, ils avaient surmonté main dans la main bien des épreuves au cours des vingt dernières années. Et, au cours de cette période, rien n’avait pu entamer leur amour. Comment un sentiment aussi solide pouvait-il céder face à la plus légère tentation ? Hong’er était persuadée que leur amour était à toute épreuve. Elle se disait cela pour se rassurer, mais, confrontée à la réalité, elle n’en demeurait pas moins mal à l’aise.

 

Contrairement à ce qu’elle aurait souhaité, la réalité ne se plia pas aux pensées rassurantes de Hong’er. Son mari multipliait les dépenses exorbitantes et inexpliquées, il découchait de plus en plus fréquemment et ses explications étaient de plus en plus évasives. Tout cela la blessait et les doutes qui la rongeaient l’accablaient toujours davantage. Même si elle pressentait, au vu du comportement inhabituel de son mari, qu’il lui avait probablement été infidèle, elle se refusait à l’accepter ou à l’admettre. Elle ne voulait pas croire que l’homme qui avait juré de la rendre heureuse pour toute la vie et qui avait surmonté bien des épreuves à ses côtés pendant vingt ans, pouvait tout à coup la tromper. Se pouvait-il que l’engagement à demeurer ensemble « jusqu’à ce que la mort nous sépare » n’ait été qu’une parole en l’air ?

 

Mais le doute n’était plus permis et Hong’er ne pouvait continuer à se mentir à elle-même. Elle entreprit de le prendre en filature. Un jour, elle le suivit dans un quartier très chic et découvrit qu’il y vivait avec une autre femme. Lorsqu’elle vit cette femme bercer un jeune enfant dans ses bras, ce fut pour elle comme un coup de tonnerre. Elle ne voulait pas en croire ses yeux. Elle s’était imaginé à plusieurs reprises son mari se rendant à l’hôtel avec d’autres femmes. Mais, pour elle, il s’agissait de quelque chose de purement physique. Jamais elle n’aurait pu se figurer qu’il fonderait une autre famille et qu’il aurait un enfant avec une autre femme. Le peu de sérénité qu’elle pouvait encore éprouver vola en éclats face à la dure réalité. En un clin d’oeil, leur engagement l’un envers l’autre, chaque instant des vingt ans et plus passés à se soutenir mutuellement, tout cela fut précipité à terre et piétiné. Comment pouvait-il être aussi cruel ? Se pouvait-il qu’il ait vraiment oublié sa promesse de faire son bonheur pour la vie, comme les sentiments qu’il avait exprimés au travers de la chanson Rain or Shine ? Avait-il perdu de vue qu’elle avait renoncé à tout pour lui, de même que tout ce qu’ils avaient traversé ensemble ? Comment pouvait-il avoir oublié ? Comment pouvait-il lui faire cela ? Comment vingt années d’amour pouvaient-elles avoir pesé aussi peu face à la tentation représentée par cette étrangère ? À ce moment, la colère et la douleur déferlèrent sur Hong’er. Son cœur tressaillit et des larmes incontrôlables ruisselèrent sur son visage. Elle lui cria d’une voix rauque : « Es-tu sûr que tu veux nous rejeter, ton fils et moi, pour cette femme ? » Elle espérait voir une expression de culpabilité sur le visage de son mari, qu’il lui dise qu’il avait eu tort, qu’il tenait toujours à la famille qu’ils formaient, mais il opposait un silence persistant à ses larmes et à ses questions. Devant son attitude, Hong’er perdit pied. Elle ne comprenait absolument pas comment il pouvait la trahir aussi cruellement. Elle le gifla avec force, incapable de contenir la rancoeur qui l’habitait.

 

Hong’er ne se souvenait plus être partie. Elle se sentait complètement vide à l’intérieur. Elle se tenait debout sur la plage à la tombée du jour, avec pour seule compagnie la lumière déclinante et les derniers reflets du soleil couchant. Vague après vague, la douleur déferlait sur son cœur. L’une après l’autre, des scènes de leurs décennies de vie commune défilaient devant ses yeux. Passant outre les objections de sa famille à son égard, elle n’avait pas hésité à aller vivre avec lui au loin. Elle avait usé son cœur à ses côtés et toutes leurs difficultés financières n’avaient en rien refroidi les sentiments qu’ils avaient l’un pour l’autre. Ils avaient fait tout ce chemin main dans la main, dans les bons comme dans les mauvais moments, qu’il pleuve ou qu’il vente. Ils étaient désormais à l’abri du besoin et leur enfant avait grandi. Malgré tout cela, il était capable de rejeter une famille heureuse pour aller vivre ailleurs avec une autre femme. Elle détestait son inconstance comme son manque de cœur. Mais la pensée que cette famille heureuse pour laquelle elle avait dépensé tant d’efforts puisse disparaître purement et simplement lui était insupportable, et elle était décidée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour la sauver. S’il revenait, elle était disposée à pardonner ses écarts passés, car c’est avec lui qu’elle avait fait le pari d’être heureuse.

 

De retour à la maison, Hong’er entreprit d’échafauder des plans pour sauver son mariage. Un ami lui déclara : « Quand un homme part travailler pour gagner sa vie, il reçoit plus que son lot d’avanies à l’extérieur. Lorsqu’il rentre à la maison, il a besoin de ressentir la chaleur d’un foyer. Alors, il est heureux. Comme on dit, c’est par l’estomac qu’on retient un homme. » Hong’er savait que son mari aimait les dumplings, aussi chaque jour elle préparait elle-même avec soin plusieurs sortes de dumplings et tâchait par tous les moyens de lui manifester discrètement de l’attention. Elle se servit de leur fils pour trouver toutes sortes de prétextes en vue de le ramener à la maison mais, malgré toutes ses cajoleries, il restait toujours aussi réticent. Hong’er pensa qu’il se détournait peut-être d’elle parce qu’elle avait vieilli et que sa beauté était fanée. Alors elle se mit à faire beaucoup d’efforts pour se maquiller afin de paraître plus jeune. Elle fit feu de tout bois pour reconquérir le cœur de son mari, mais ce fut en pure perte. Cette période fut vraiment difficile et éprouvante pour elle, et elle se sentait totalement désarmée. Tous les jours, elle pleurait à chaudes larmes et elle avait du mal à dormir. Que n’avait-elle pas tenté pour recoller les morceaux ? Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était attendre le coeur brisé, attendre que son mari lui revienne.

 

Hong’er attendit de la sorte pendant trois ans. Au cours de ces journées interminables, elle se demanda plus d’une fois comment des sentiments vieux de plus de vingt ans pouvaient se volatiliser ainsi. Pourquoi après tant d’efforts consentis ne pouvait-elle profiter en retour d’une famille heureuse et unie ? Elle posait sans arrêt la question, mais personne ne pouvait lui apporter de réponse. Jour après jour, elle attendit patiemment, mais il ne se passa jamais rien. Il fallait se rendre à l’évidence : leur mariage était condamné. La mort dans l’âme, Hong’er n’eut plus la force d’endurer une telle épreuve. Cela avait assez duré et elle n’avait plus le courage ni l’énergie de continuer. Elle avala d’un coup quarante comprimés de Vallium…

 

Le lendemain, elle se réveilla à l’hôpital. Son fils et son mari étaient tous deux à son chevet. Des larmes amères coulaient sans discontinuer sur son visage. Elle était hébétée de chagrin, le cœur brisé. Il y avait une telle ironie dans le fait que sa famille soit réunie pour la circonstance, mais qu’y pouvait-elle ? Elle leva les yeux au ciel et soupira : « Qui peut me dire pourquoi un couple peut survivre à l’adversité, mais pas à la richesse ? Comment un amour de plus de vingt ans peut-il être aussi fragile ? »

 

Peu de temps après, la belle-mère de son fils partagea avec Hong’er l’Évangile de Dieu et lui déclara que seul Dieu était capable de la sauver et d’apaiser toutes ses souffrances. Cela était dû au fait que l’homme avait été créé par Dieu. Au commencement, l’humanité vivait heureuse sous la garde et la protection de Dieu. Mais elle s’était éloignée de Dieu, car elle avait été corrompue par Satan. Les hommes commencèrent à nier l’existence de Dieu et à s’en remettre à Satan. Leur frustration et leur souffrance ne firent qu’augmenter. Dieu Lui-même Se fit chair pour révéler la vérité, sauver l’humanité et l’arracher aux griffes de Satan. Si quelqu’un vient à Dieu, lit Ses paroles et y trouve la vérité, alors, et seulement alors, il peut identifier la source du mal dans la société, se tenir hors de portée de Satan, et vivre sous la garde et la protection de Dieu. La belle-mère de son fils lui lut un passage des paroles de Dieu : « Le Tout-Puissant a pitié de ces gens qui souffrent profondément. En même temps, Il en a assez de ces gens qui n’ont pas de conscience, parce qu’Il doit attendre trop longtemps pour une réponse de l’homme. Il veut chercher, chercher ton cœur et ton esprit. Il veut t’apporter de la nourriture et de l’eau et te réveiller, de sorte que tu n’aies plus soif, que tu n’aies plus faim. Lorsque tu es fatigué et quand tu commences à sentir la désolation de ce monde, ne sois pas perplexe, ne pleures pas. Dieu Tout-Puissant, le Gardien, t’accueillera à tout moment. Il est à tes côtés et veille sur toi, et Il attend que tu te tournes à nouveau vers Lui. Il attend le jour où ta mémoire va soudain se réveiller : pour comprendre que tu es venu de Dieu, et d’une manière ou d’une autre tu t’es perdu quelque part en tombant inconscient sur la route et puis que sans le savoir tu as un “père”. Tu réalises en outre que le Tout-Puissant a toujours été là à te surveiller, en attendant tout le temps ton retour » (« Le soupir du Tout-Puissant »).

 

Hong’er fut très touchée par ces paroles, telles qu’elle n’en avait jamais entendues. C’était comme si un courant chaud affluait dans son cœur et réchauffait son corps et son cœur. Ces dernières années, personne n’avait compris la profonde tristesse qui lui étreignait le cœur ni été capable de partager le poids de sa douleur. Surtout, personne n’avait été en mesure de la comprendre ni de la réconforter. Combien de nuits blanches n’avait-elle pas passé, seule, à pleurer en silence jusqu’à l’aube ? Sa souffrance la suivait comme une ombre. Elle ne pouvait jamais vraiment ni l’oublier ni s’en détacher. Elle se disait qu’elle n’avait d’autre perspective que de demeurer ainsi, seule et malheureuse, pour le reste de sa vie. Mais, ce jour-là, ce passage frappa à la porte de son cœur. Elle comprit que lorsqu’elle était éplorée, en proie à la souffrance, Dieu savait et se tenait en permanence à ses côtés, attendant qu’elle se remette. À l’écoute des paroles nourricières de Dieu, Hong’er ne put s’empêcher de fondre en larmes. Elle sentit la présence réconfortante de Dieu : elle n’était plus seule. Bien qu’elle n’ait jamais entendu parler de Dieu auparavant et qu’elle ne sache rien de Lui, Il avait toujours été à ses côtés, à veiller sur elle. Non seulement Il était intervenu à temps pour lui sauver la vie quand elle avait voulu mourir, mais, alors qu’elle désespérait complètement de la vie, Il l’avait laissé entendre Sa voix par le truchement de la belle-mère de son fils. Il S’était servi de Ses paroles pour toucher et réchauffer son cœur, ramenant l’espoir et amorçant une amélioration dans sa vie faite de désespoir et de douleur. À ce moment, Hong’er ressentit l’amour et le salut de Dieu et son cœur meurtri fut consolé. Elle savait désormais sur quoi s’appuyer.

 

Par la suite, Hong’er commença à fréquenter l’Église, à lire les paroles de Dieu, à communier dans la vérité et à chanter des hymnes à la louange de Dieu avec ses frères et sœurs. Elle vit qu’ils étaient tous bons et qu’ils faisaient preuve de sincérité les uns envers les autres. Ils étaient capables de confesser leur propre corruption avec simplicité et sincérité, puis d’analyser cette corruption à la lumière des paroles de Dieu, enfin de s’efforcer de devenir des personnes honnêtes, aimées de Dieu. Nul ne se moquait d’autrui, mais tous s’entraidaient et se confortaient mutuellement. Tous les visages affichaient un sourire radieux. Hong’er trouva l’atmosphère, empreinte de joie et de sincérité, contagieuse. Auprès de cette grande famille, elle éprouva une détente et une liberté qu’elle n’avait jamais connues auparavant. Elle redécouvrit une chaleur qu’elle n’avait pas ressentie depuis longtemps et y retrouva un foyer. Sa détresse s’apaisait de jour en jour et, progressivement, elle retrouva le sourire. Dans les paroles de Dieu, elle trouva les réponses à des choses qui l’avaient longtemps troublée et elle comprit enfin la source de sa propre souffrance. Elle comprit la chose suivante dans les paroles de Dieu : « En vérité, l’homme est le plus bas des myriades de choses dans la création de Dieu. Bien qu’il soit le maitre de toutes choses, l’homme est le seul d’entre elles qui est soumis à la ruse de Satan, le seul qui est en proie à sa corruption d’innombrables façons. L’homme n’a jamais eu la souveraineté sur lui-même. La plupart des gens vivent dans la demeure fétide de Satan et souffrent de sa dérision ; il les embête de toutes les manières possibles jusqu’à ce qu’ils soient à moitié morts, endurant toutes les vicissitudes et toutes les difficultés du monde. Après avoir joué avec eux, Satan met fin à leur destin » (« L’œuvre et l’entrée (1) »). « L’une après l’autre, toutes ces tendances apportent une mauvaise influence qui continuellement débauche l’homme, lui causant continuellement une perte de conscience, d’humanité et de raison qui dégrade de plus en plus sa moralité et son caractère, à tel point qu’on peut même dire que la majorité des hommes n’ont plus d’intégrité, plus d’humanité, qu’ils n’ont plus de conscience, encore moins de raison » (« Dieu Lui-même, l’Unique VI »). « Vous connaissez tous le mot “trahison” parce que la plupart des gens ont fait quelque chose pour trahir les autres auparavant, comme un mari trahissant sa femme, une femme trahissant son mari, un fils trahissant son père, une fille trahissant sa mère, un esclave trahissant son maître, des amis se trahissant entre eux, des membres d’une même famille se trahissant entre eux, des vendeurs trahissant des acheteurs, etc. Tous ces exemples contiennent l’essence de la trahison » (« Un problème très sérieux : la trahison (1) »). « La nature de l’homme est sa vie, c’est un principe sur lequel il dépend pour survivre, et il ne peut pas le changer. Tout comme la nature de la trahison, si tu peux faire quelque chose pour trahir un parent ou un ami, cela prouve que cela fait partie de ta vie et de la nature avec laquelle tu es né. C’est quelque chose que personne ne peut nier » (« Un problème très sérieux : la trahison (1) »).

Grâce aux paroles de Dieu, Hong’er comprit que toute souffrance humaine trouve sa source dans la corruption de Satan, et que tous les hommes vivent dans un vaste cloaque, où le mal prospère. Nous sommes saturés de messages pernicieux et sataniques tels que : « Veille à ce que la boutique tourne bien et prends du bon temps de ton côté ; « La vie est courte. Profites-en tant que tu peux » ; « Prenez plaisir de la vie, car elle est de courte durée » ; « Neuf hommes sur dix batifolent, et le dixième est encore le plus fol. » Ces messages suggèrent qu’il est acceptable qu’un homme trompe sa femme et qu’avoir une maîtresse est un élément de standing. Sans compter que les lieux de divertissement qui regorgent de tentations sont omniprésents, des grandes avenues aux petites ruelles. Rien n’est plus simple que de céder aux plaisirs charnels coupables. Nombreux sont ceux qui s’adonnent effrontément à des coucheries d’un soir ou à des aventures. Ils sont si malfaisants et corrompus, si dépravés qu’ils n’ont que l’apparence d’êtres humains. Lorsque les gens ne comprennent pas la vérité, ils sont totalement incapables de discerner le bien du mal, la beauté de la laideur, ou de faire la moindre différence entre les choses positives et négatives. Le regard qu’ils portent sur les choses est vicié, et ils tiennent des choses mauvaises pour justes et honorables. Ils trahissent leur serment et trompent leur conjoint, uniquement pour satisfaire leurs désirs charnels, abandonnant l’humanité, la raison, la moralité et la dignité dont tout être humain devrait faire preuve. Ils vivent sous l’emprise de Satan et donnent libre cours à leur concupiscence, recherchant le plaisir et la satisfaction de leurs désirs égoïstes et déplorables. Hong’er considéra cette société pervertie. Les maris trompant leur femme et les femmes trompant leur mari étaient légion. Soumis à l’influence corrosive de ces mauvais penchants, les hommes éloignés de la vérité se montraient incapables de résister. Ils subissaient malgré eux les conséquences de ces modes de pensée délétères et, au mépris de leur conscience, abandonnaient responsabilités, moralité et justice, à seule fin de satisfaire un désir charnel fugace. Ils rejetaient leur épouse, infligeant des dégâts émotionnels considérables à leurs proches, au risque de les plonger dans la souffrance pour le reste de leur vie. Elle comprit que son mari était, lui aussi, victime de ces influences mauvaises et sataniques. Hong’er se remémorait à quel point son mari se montrait autrefois attentionné et aimant à son égard. Ils n’avaient jamais ambitionné de devenir riches, recherchant plutôt l’affection et l’amour mutuels, le bonheur et l’harmonie. Mais lorsque l’aisance était venue, il avait commencé à sortir fréquemment avec des clients, courant d’un lieu de distraction à un autre. Il se révéla incapable de résister à l’attrait de ces mauvais penchants et commença à mener une vie de débauche. Il eut une liaison et menait une existence dictée par ses désirs coupables, uniquement soucieux de satisfaire ses désirs charnels. Il ne tenait aucun compte de ses sentiments à elle, encore moins de ceux de sa famille. Cela entraîna l’éclatement de leur foyer et leur séparation. L’amour qu’ils avaient partagé pendant plus de vingt ans paraissait si fragile face à ces influences pernicieuses, prêt à céder à la première poussée. Tout cela n’était-il pas la conséquence de la corruption de l’homme par Satan ?

 

Hong’er admit qu’elle avait été profondément blessée par Satan, s’obstinant à rechercher l’harmonie conjugale, aspirant à vieillir ensemble « jusqu’à ce que la mort les sépare ». À ses yeux, un tel mariage était la seule source de bonheur dans la vie. Après que son mari l’eut trompée, elle fit tout pour sauver leur amour fracassé et, lorsqu’elle dut y renoncer, elle vécut en proie à une souffrance dont elle ne parvenait pas à s’extraire, au point de tenter de trouver une issue dans la mort. Tout cela n’était-il pas le fruit des pensées et des façons de voir dévoyées que Satan avait répandues dans l’humanité et qui se jouaient d’elle pour la tourmenter ? Ce n’est qu’en lisant les paroles de Dieu que Hong’er comprit que tous les êtres humains sont égoïstes et n’agissent que dans leur propre intérêt et en fonction de leurs propres principes. Il n’y a pas d’amour véritable entre deux êtres ; l’amour romantique n’existe tout simplement pas. Mais Satan a recours à toutes sortes de concepts absurdes pour corrompre et séduire les gens afin qu’ils vénèrent le mal et recherchent l’amour romantique par-dessus tout, leur vie entière étant gouvernée par cette illusion. Ils deviennent de plus en plus corrompus et dépravés, et s’éloignent toujours plus de Dieu. C’est alors que Hong’er réalisa pleinement que, privés de la vérité, les gens sont incapables de discerner le bien du mal, la beauté de la laideur, le négatif du positif. Ils ne peuvent qu’être le jouet de Satan qui, après les avoir meurtris, finira par les avaler tout entiers. Grâce au salut de Dieu, Hong’er perçut la vérité de la corruption de l’humanité par Satan et découvrit la source de la souffrance. Les paroles de Dieu illuminèrent son cœur et elle se sentit beaucoup mieux.

 

C’est alors que Hong’er lut le passage suivant dans les paroles de Dieu : « Parce que l’essence de Dieu est sainte, cela signifie que ce n’est que par Dieu que tu peux emprunter le lumineux et droit chemin dans la vie ; c’est seulement par Dieu que tu peux connaître le sens de la vie, seulement par Dieu que tu peux vivre une véritable vie, détenir la vérité, connaître la vérité, et ce n’est que par Dieu que tu peux obtenir la vie à partir de la vérité. Seul Dieu Lui-même peut t’aider à t’éloigner du mal et te délivrer de la méchanceté et du contrôle de Satan. À l’exception de Dieu, personne et rien ne peut te sauver de l’océan de souffrances pour que tu ne souffres plus : ceci est déterminé par l’essence de Dieu. Seul Dieu Lui-même te sauve si généreusement, seul Dieu est finalement garant de ton avenir, de ton destin et de ta vie et organise toutes choses pour toi. C’est quelque chose que rien de créé ou de non créé ne peut réaliser. Parce que rien de créé ou de non créé ne possède une essence de Dieu comme celle-ci, aucune personne ou chose n’a la capacité de te sauver ou de te diriger. C’est l’importance de l’essence de Dieu pour l’homme » (« Dieu Lui-même, l’Unique VI »).

 

Grâce à ces paroles de Dieu, Hong’er comprit que seul Dieu peut sauver l’homme de la corruption de Satan, et que les êtres ne peuvent apprendre à discerner les tactiques et les méthodes mises en œuvre par Satan pour corrompre l’humanité qu’en assimilant la vérité qui provient des paroles de Dieu. C’est le seul moyen de ne pas être dupe de la malice de Satan, d’échapper au mal qui en découle et de vivre libre. Elle soupira, regrettant d’avoir été, pendant tant d’années, victime de ces idées fausses. Ainsi, chercher le bonheur dans le mariage n’était qu’une illusion. Elle réfléchit au fait que son mari était, lui aussi, une personne corrompue par Satan, et qu’il n’était attiré que par des choses négatives, mauvaises. C’est pourquoi il ne pouvait que la blesser et la faire souffrir, et aucunement la rendre heureuse. Seul l’amour de Dieu pour les hommes est désintéressé, et seul Dieu désire ardemment soustraire les hommes à l’emprise de Satan. Dieu a exprimé toutes sortes de vérités et disposé toutes sortes de choses afin de purifier et de transformer l’humanité. Tout cela vise à soustraire les hommes au tort que leur cause Satan et à leur permettre de vivre heureux. Mais, les hommes étant corrompus, dès que leurs intérêts personnels sont en jeu, ils trahiront inévitablement. Seul Dieu peut être aux côtés des gens en tout temps et en tous lieux, et les aider à surmonter tous les écueils. Dieu est le seul sur Lequel on puisse vraiment compter et la maison de Dieu est le seul véritable havre pour l’âme humaine. Autrefois, Hong’er n’avait aucune conscience des forces maléfiques provenant de Satan et n’avait fait que vivre dans le ressentiment envers son mari, privée de bonheur et de joie. Elle avait vécu chaque journée misérablement, captive de Satan qui la tourmentait : sa douleur était indicible. À présent qu’elle était remontée à la source de sa souffrance, elle ne détestait plus son mari. C’était comme si on lui avait ôté un grand poids des épaules. Elle ressentait en son âme une sorte de paix, de détente et de liberté qu’elle n’avait jamais éprouvées auparavant. Grâce à sa compréhension de la vérité, elle avait acquis l’expérience du discernement envers toutes sortes de gens, d’événements et de choses, et elle se trouvait enfin libérée de la torture de la souffrance et du mal qui proviennent de Satan.

 

À présent qu’elle bénéficiait des lumières et des conseils des paroles de Dieu, Hong’er retrouvait le moral. Elle avait aussi définitivement fait le deuil de son mariage et fini par admettre la trahison de son mari. Elle parvint finalement à tourner la page de ces journées marquées par la détresse. Tous ceux qui la connaissaient disaient qu’elle avait changé et qu’elle était devenue plus clairvoyante et insouciante. Elle était remplie de gratitude envers Dieu, car tous ces changements en elle étaient le fruit des paroles de Dieu.

 

Plusieurs années ont passé. Hong’er lit fréquemment les paroles de Dieu, vit de la vie de l’Église, échange sur les paroles de Dieu avec ses frères et soeurs, et fait tout pour remplir son devoir de créature. Ses journées sont très gratifiantes. Elle a compris certaines vérités et s’est bien rendu compte que la vie d’une personne sur terre ne consiste pas uniquement à vivre pour son conjoint ou ses enfants, mais à remplir les devoirs qui incombent en propre à une créature. Ce n’est qu’en vivant de cette façon que l’on peut apporter de la joie à Dieu. Elle a fini par trouver la vraie voie dans la vie, qui consiste à suivre Dieu, à accepter le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, à faire l’oeuvre de Dieu et à chercher à comprendre et à obtenir la vérité. Qui consiste à craindre Dieu et à s’éloigner du mal, ainsi qu’à devenir quelqu’un qui obéit à Dieu et qui L’adore. Ce n’est que lorsque toutes ces conditions sont réunies que l’on peut mener une vie heureuse et porteuse de sens. Hong’er souhaite emprunter ce genre de chemin dans la vie, sous la direction et avec l’aide de Dieu, pour embrasser la vérité et la vie, s’affranchir totalement de l’emprise de Satan, et mener une vie pleine de sens : vivre la réalité de la vérité et rendre gloire à Dieu !

 

Ouyang Mo, Province de Hubei

 

Source : Bible en ligne

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