« Chenxi, regarde l’heure. Où es-tu ? Comment il se fait que tu n’es pas encore rentrée ? Tu ne peux apprendre que les mauvaises choses quand tu restes dehors si tard. » La mère de Chenxi, qui était en ménopause, harcelait au téléphone. Chenxi ne peut vraiment pas la supporter, donc elle a retiré son portable loin de son oreille, pour montrer son aversion. En regardant cette scène, son petit ami à son côté ne pourrait que sourire, impuissant. Après avoir raccroché, Chenxi a pensé de façon morose « Il semble que ma mère devient de plus en plus ennuyante pendant sa ménopause. Elle perd facilement son sang-froid à cause des bagatelles qui sont contre ses désirs. J’ai eu enfin mon jour de congé et je suis sortie jouer pour un jour. Il n’est que seize heures, et elle me déjà prie de rentrer chez moi. Elle est bien excessive ! D’ailleurs, les parents et les amis m’ont loué parce que je suis raisonnable depuis mon enfance. Maintenant j’ai atteint l’âge de mariage. Comment passe-t-il que je suis devenue un enfant méchant dans les yeux de ma mère ? » Plus elle y pense, plus elle devient fâchée. Donc, Chenxi a fait une décision obstinée, puis elle dit avec colère à son petit ami « Je ne rentre pas chez moi ce soir. Sortons ! » Ayant vu la colère de Chenxi, son petit ami n’a pas osé poser plus de questions.
Le matin du lendemain, avant six heures, le portable de Chenxi a encore sonné, et elle a entendu la voix de sa mère, « Si tu ne rentres pas ce matin, tu ne devrais pas rentrer en future ! » Avant que Chenxi pourrait s’expliquer, sa mère avait raccroché. Elle, qui était somnolent, a perdu tout sa somnolence en un instant. En voyant le plafond, Chenxi a pensé avec irritation sur le lit, « Tu ne peux pas me parler de façon gentiment si tu veux que je rentre tôt ? Tu dois crier et hurler ? Je vais rentrer cet après-midi ! Je vais voir ce que tu peux faire pour moi. »
Après avoir déjeuné, en route de chez elle, Chenxi a pensé « Je vais trouver une façon de laisser ma mère admettre sa faute ; autrement, si elle s’immisce toujours dans mes affaires, je serais ennuyée. »
Quand Chenxi est rentrée chez elle, elle a ouvert la porte furtivement, et elle a trouvé que personne n’était chez elle, sauf sa belle-sœur. Grâce à elle, Chenxi savait que rien d’inhabituel s’était passé. Sa belle-sœur lui a dit, « Tu devrais penser plus au côté de ta mère et communiquer plus avec elle. Elle s’inquiète pour toi. Et elle n’est pas irraisonnable… » Le moment où Chenxi a écouté ces mots, elle a interrompu tout de suite et a dit avec une voix haute, « Laisse-le tomber. Si elle était raisonnable, il y aurait de la paix dans le monde. » Pendant qu’elle parlait, sa mère est entrée à la maison. Donc Chenxi a fait semblant d’être déprimée et a dit, « Alors, parce que ma mère me dépêche toujours à rentrer chez moi, j’ai disputé avec mon copain et j’ai rompu avec lui. » Après avoir dit ça, elle s’est caressé les cheveux et elle a dit encore, « Je suis trop fatiguée. Je vais faire dodo. » Puis elle a ignoré sa mère et elle est allée dans sa chambre.
Au dîner, Chenxi a su, à cause de l’expression énervée de sa mère, qu’elle avait vraiment cru que Chenxi et son copain avaient rompu. Elle s’est sentie coupable pour ça. Chenxi n’a pas pu s’arrêter d’être secrètement contente. Pourtant, après le dîner, quand elle a vu sa mère qui était en train de faire la vaisselle toute seule, elle se sentais mal à l’aise quand elle rentrait à sa chambre. Tout d’un coup, elle a lu le livre de la parole de Dieu sur la table. Le livre dit : « Quel type de condition est cette impétuosité et cette arrogance des jeunes ? Quel genre de tempérament est-ce ? (Ils n’écoutent pas ce que les autres disent. Ils pensent toujours qu’ils sont les meilleurs.) (Ils ne veulent pas écouter les autres.) Ils ne veulent pas écouter les autres […] Quel mot pouvons-nous utiliser pour décrire le tempérament de ce genre de personne ? Arrogant. C’est une sorte de tempérament et d’expression que tous les jeunes de ce groupe d’âge ont. Ils sont tous pareils. Peu importe leur milieu de vie ou leurs antécédents et peu importe leur génération, il s’agit d’un tempérament représentatif des gens de ce groupe d’âge. […] Le sens littéral est qu’ils ne savent pas ce qui est bon pour eux, ils ne savent pas ce qui est positif ou négatif et sont incapables de distinguer le bien du mal. Parce qu’ils sont jeunes, impétueux et arrogants, ils n’écoutent rien de ce que les gens disent. “Tout ce que quelqu’un d’autre dit est faux, ce que je dis est juste. Ne me dis rien d’autre, je n’accepterai rien. Je sais que j’ai raison. Même si je me trompe, je maintiendrai ma position. Bien que je sache très bien que j’ai tort, je persisterai quand même dans mes opinions.” Ils ont ce genre de tempérament de ne pouvoir distinguer un quatre d’un six. De l’extérieur, il est difficile de dire si l’enfant est intelligent ou stupide ; ils peuvent présenter des arguments cohérents. Lorsqu’ils discutent, ils savent mieux que quiconque et ils comprennent mieux que quiconque, alors comment se fait-il qu’ils fassent toujours les choses d’une manière aussi confuse ? Bien qu’ils sachent parfaitement qu’une certaine façon de faire quelque chose est juste, ils n’écoutent pas, ils font ce qu’ils veulent et font les choses comme ils veulent - ils sont obstinés et confus » (Extrait de « Les jeunes doivent résister aux mauvaises tendances du monde »).
Chenxi a fermé le livre et a contemplé un instant, « Le sens de ces mots est manifesté en moi. Depuis le moment où je suis partie en université, je ne suis pas compilante à ma mère. Chaque fois quand elle m’a demandé de me coucher et de me lever tôt, afin de commencer un mode de vie normal, et de rentrer tôt de travail, j’ai eu mes propres raisons : très peu de jeunes se couchent avant que 23:00 la nuit. En plus, pourquoi est-ce que ça importe que je sorte de temps en temps avec mes potes ? Mes camarades de classe sortaient, mais ses parents ne les harcelaient pas. Donc je disputais fréquemment avec ma mère, et souvent ôtais son appétit pendant une journée. » A l’idée de ça, Chenxi s’est sentie coupable et mal à l’aise. En réalité, elle savait au fond d’elle-même « Ma mère m’a harcelé parce qu’elle a peur que je sois immergée dans les tendances diables du monde, que je m’éloigne ainsi de Dieu, et que j’apprenne faire du mal. Pourtant, je ne comprenais pas sa gentillesse, et même m’opposais à elle. J’étais trop obstinée. »
La nuit s’est enfoncée, et le tic-tac de l’horloge a résonné dans la pièce vide. Chenxi ne pourrait pas s’endormir, donc elle s’est levée et elle a lu un nouveau paragraphe : “So your parents are the ones that nurture you, but they’re also your helpers. What’s best is when you can make them your friends, intimates, and confidants. They help you, you help them, you support each other, and make up for one another’s shortcomings, and in this way the relationship between you becomes normal. When your relationship is at this level, could you still have nothing to say to each other? In this, what issue are people incapable of breaking through, so that they live in such circumstances and their lives are so tiring? In fact, the two are inseparable. When parents meet their children they keep nagging and feel annoyed, saying to themselves, ‘He annoyed me yet again—when I’m not with him, there’s nothing I have to nag about and I feel pretty relaxed. Every time I meet him, I always have to nag, I can’t just let him do as he pleases.’ When the children meet their parents, they’re also annoyed, and think, ‘They always go on and on. They’ve talked about nothing else for decades, they nag and nag.’ But when they’re apart, the two keep thinking about each other, and miss each other. The parents worry about their children: ‘Is he eating well? Is he going hungry? How’s his health? It’s cold—is he wearing warm clothing? Is anyone taking care of his problems? It makes me worry!’ And when the parents leave their children, the children also miss them, and think: ‘My Mom’s old, and my Dad’s not in good health. How are they now?’ But when the two are together, they can’t get on, yes? And what causes this? Some people say, ‘It’s caused by people having a corrupt disposition, and being without the truth.’ Is this right? This is empty talk. The root cause is certainly not those two major doctrines. What is the most practical root cause? (Being incapable of interacting on an equal footing, trying to constrain each other.) Trying to constrain each other—it is true, and that’s the practical way of putting it. This is the most prominent aspect of a corrupt disposition” (“What Should One Possess, at the Very Least, to Have Normal Humanity”).
Ayant lit ces mots, tout d’un coup, Chenxi a senti que son cœur devient clair et fort. Elle a pensé, « Cette fois je suis allée trop loin. Pour échapper le contrôle de ma mère, je l’ai trompé intentionnellement, en disant que j’ai rompu avec mon copain pour la culpabiliser. Je veux utiliser ce moyen de l’obliger à ne plus me contrôler. Quand je mens comme ça, je n’ai pas la nature d’une chrétienne ; je n’ai aucun respect pour ma mère, non plus. Je m’intéresse seulement à me sentir mieux, mais je ne comprends pas comment elle s’inquiète pour moi, en tant qu’elle est ma mère. »
Plus Chenxi pensait, plus elle se sentait horrible. Elle n’a pas entendu l’ouverture de la porte, mais quand elle a levé les yeux, elle a vu sa mère à la porte avec les yeux rouges et gonflés. Chenxi se sentait triste et elle a dit doucement « pourquoi tu restes à la porte ? Entre. » Sa mère est entrée et s’est assise à côté de Chenxi, demandant doucement « tu lis quoi ? » Chenxi a répondu « la dernière communion de Dieu. Ça s’agit de la relation entre les parents et les enfants. » Sa mère a dit, les yeux brillants de larmes, « Je viens de la lire aussi, et j’ai réfléchi sur ça moi-même. Tu as grandi, mais je te traite comme un enfant ; je veux que tu m’écoutes toujours et je dis que tout ce que je fais est pour ton bien. Pas avant que j’aie vue les mots de Dieu aujourd’hui, ai-je compris quelque chose : J’ai pensé que peu importe comment je t’ai contrôlée, c’était pour ton intérêt. J’ai fait des choses à cause de ma nature arrogante, qui ont fini par t’énerver. » En entendant la parole de sa mère, Chenxi a dit avec l’air coupable, « Maman, c’est partiellement ma faute aussi. Toutes les fois que je rencontrais les problèmes, tant qu’un seul mot que tu disais a été en désaccord avec mes envies, je refusais d’écouter. Je soutenais irrationnellement qu’il vaut mieux de se coucher tard et de se lever tard. Je pensais que je suis une adulte et que je peux penser et agir indépendamment, donc je ne prenais pas la peine de communiquer avec toi. » En l'entendant dire ça, sa mère s’est mise à pleurer à nouveau. Quand Chenxi a aidé sa mère à essuyer ses larmes, elle a trouvé qu’il y a eu une ride de plus autour de ses yeux. Puis ensuite sa mère a dit, « Alors, lisons les mots d’un nouveau passage. » Chenxi a dit, « D’accord, je vais le lire pour toi. »
“When you fellowship the truth and speak the words in your heart, and describe something clearly and understandably, so that it can edify and benefit others, make them understand God’s will, and help them escape misunderstandings and fallacies, is there any need to stand on high? Is there any need to use a lecturing tone? You don’t need to scold them, you don’t need to speak loudly, or shout at them, much less use words, or a tone, or an intonation that are blunt. You just need to learn to use a normal tone, commune from the position and status of an ordinary person, speak calmly, speak the words in your heart, endeavor to pour out what you understand, what other people need to understand, and speak clearly and understandably. When what you say is understandable, other people will understand, your burden will be released, they will cease to have misunderstandings, and you will see what you say more clearly; isn’t this edifying both of you? … Tell them this: ‘It’s actually very simple. You don’t always think of yourselves as my parents, and I won’t think of myself as your child. The relationship between us will be that of ordinary brothers and sisters. If something’s up with you, tell me. Don’t suppress it or hide it. I won’t laugh at you. If you see something wrong with me, you can point it out to me. Tell me what you understand, so that I can put it into practice and not walk the wrong path.’ What’s it called when two people confer in this way? It’s called speaking heart-to-heart. And what is the purpose of speaking heart-to-heart? Is it to maintain a proper relationship between parents and children? Let Me tell you, narrowly speaking, the purpose of speaking heart-to-heart is for there to be normal human communication, having an exchange of minds. That’s narrowly speaking. Broadly speaking, it is for people to understand each other’s state, learn from each other, support each other, and help one another—that’s the effect” (“What Should One Possess, at the Very Least, to Have Normal Humanity”).
Avant de lire ces mots, Chenxi et sa mère se sont regardées. Bien qu’elles n’aient rien dit, Chenxi a su qu’il n’y avait pas besoin de dire plus. Avec le conseil de la parole de Dieu, elles ont trouvé la façon de vivre en harmonie ensemble. En ce moment, ses cœurs n’étaient plus séparés l’un de l’autre, mais ils s’approchaient peu à peu parce qu’elles comprenaient la volonté de Dieu.
Au bout d’un moment, Chenxi a dit en sourire, « Maman, tes yeux sont gonflés ; c’est moches. A vrai dire, je n’ai pas rompu avec mon copain, je l’ai dit seulement pour t’énerver. » Sa mère l’a lancée un regard furieux et a dit, « J’ai su que ce que tu as fait est intentionnel. » « Écoute, tu parles fort encore. On doit pratiquer la parole de Dieu ; on doit être calme. »
La claire de lune par la fenêtre était brillante. Chenxi et sa mère se sont serrée l’un contre l’autre pendant qu’elles continuaient de causer et de rire. Chenxi a embrassé sa mère et a demandé, « Maman, qu’est-ce qu’on va manger demain matin ? » Sa mère n’a rien dit, mais un sourire joyeux a apparu sur son visage.
Auteur : Chenxi, Chine
Traduction par Dan Sherwood
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Source : Bible en ligne
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