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La parole de Dieu m’amène à vivre à la manière de l’homme

Je suis née dans une famille bénie. Dès mon jeune âge, mes parents m’ont vraiment beaucoup aimée. De plus, j’avais de bonnes notes et les adultes me faisaient souvent des compliments devant mes frères et sœurs et moi : « Xiao Ye aura certainement un brillant avenir… » Je ressentais tellement de fierté en entendant cela et je me perdais toujours dans une auto-admiration et une arrogance sauvage, pensant que j’étais meilleure que mes frères et sœurs, me regardant comme un talent rare dans la famille… J’ai grandi dans un environnement tellement supérieur.

 

En 2013, quand je suis restée chez tante Liu pour étudier, tante Liu me parla de l’Évangile du royaume. Comme j’étais occupée par mes études, je n’ai pas très souvent assisté aux réunions et je connaissais que très peu l’œuvre de Dieu. Cependant, au cours de cette période, j’ai ressenti l’amour et les bénédictions de Dieu. Donc dans mon cœur j’ai toujours cru en Dieu et eu confiance en Lui. En 2016 lors de ma deuxième année, l’université avait un programme de stage à l’étranger et grâce à cela j’ai eu l’occasion d’aller au Japon pour être stagiaire. En plus de cela tante Liu m’a dit : « Maintenant Dieu œuvre très vite. Il y a des frères et sœurs de l’Église de Dieu Tout-Puissant partout. L’œuvre de Dieu s’est déjà étendu à toutes les parties du monde. » À entendre les paroles de tante Liu, je ne pouvais étouffer l’excitation dans mon cœur, parce qu’en Chine il est vraiment très difficile de croire en Dieu, et chaque jour vous êtes sur vos gardes, vous vous cachez de la persécution et des arrestations du gouvernement communiste. Cependant, il y a une véritable liberté religieuse à l’étranger et c’est si formidable de croire en Dieu là-bas. J’étais aussi attirée par ce genre de vie libre et libérée de la persécution du parti communiste chinois, libre de lire la parole de Dieu ensemble avec les frères et sœurs, échanger des expériences, chanter des cantiques, danser et louer Dieu. J’ai donc promis à tante Liu que je contacterai les frères et sœurs de l’Église de Dieu Tout-Puissant une fois arrivée au Japon.

 

En septembre 2016 je suis arrivée au Japon pleine d’attentes. Après un mois de formation linguistique, j’ai intégré un hôtel à Hokkaido avec plusieurs camarades de classe et ai commencé mon stage. Pour commencer je pensais que mon japonais était bon et que j’étais intelligente et que je pouvais très vite passer les niveaux, je n’accordais donc pas beaucoup d’importance au stage. Cependant, pour de nombreuses raisons, je n’ai pas pu entrer en contact avec les frères et sœurs de l’Église de Dieu Tout-Puissant. Le travail dans l’hôtel-restaurant était difficile, fatigant et répétitif et le travail harassant quotidien me donnait l’impression que je ne pouvais pas continuer. À cette époque, la chose que je faisais le plus était priée Dieu dans mon cœur. J’espérais particulièrement que Dieu me donnerai des super pouvoirs pour facilement finir ces tâches difficiles. Le huitième jour de travail, mon maitre de stage m’a vu travailler durement avec peu d’efficacité et toujours avoir des problèmes et m’a interpellé : « J’enseigne les autres deux fois et ils peuvent faire le travail, mais tu as été enseignée plusieurs fois et ne peux toujours pas le faire ! » Quand je l’ai entendue dire ça, je n’avais aucun élément contraire mais dans mon cœur je n’étais pas convaincue : tu insistes pour que je fasse quelque chose d’impossible. Je n’ai rien fait à la maison. C’est tout à fait normal de ne pas être capable de faire ces choses. Bien sûr, je me sentais aussi horriblement mal parce que je n’arrêtais pas de faire des erreurs au travail mais je ne m’attendais pas à ce que mon tuteur dise que je ne pouvais rien faire devant le superviseur. Ce jour-là, son « conseil » m’a fait me sentir incapable de contrer et ses mots « ne peut rien faire » m’ont jeté encore plus dans un abysse de souffrance. Difficilement prête à me soumettre, je me suis dit : « Je ne l’avais pas offensée. Pourquoi exige-t-elle de moi des choses si difficiles ? » De plus, mes collègues dont le japonais était plus mauvais que le mien et qui étaient plus jeunes que moi ont reçu leur récompense d’éligibilité mais j’étais toujours considérée comme non-qualifiée. Plus j’y pensais plus je me plaignais. Je ne pouvais pas m’empêcher de courir aux toilettes et de pleurer et plus je pleurais et plus j’étais mécontente. Je voulais vraiment fuir cet environnement immédiatement.

 

Après être retournée au dortoir, je me sentais particulièrement mal et voulais vraiment voir les frères et sœurs. Je me suis souvenue des jours avec les frères et sœurs. Peu importe ce que je faisais de mauvais, ils ne se moquaient pas de moi ni ne me rabaissaient mais échangeaient avec moi les paroles de Dieu, me soutenaient et m’aidaient à me sortir de mes difficultés. Mais maintenant je ne pouvais pas contacter les frères et sœurs, je me sentais si perdu. À ce moment, je me suis souvenue d’un film que j’avais vu : « Nos meilleures années ». Il décrivait les expériences d’une sœur de l’Église de Dieu Tout-Puissant, qui était choyée et menait une vie de confort depuis l’enfance. Parfois ses parents disaient quelque chose qu’elle n’aimait pas et elle s’énervait et ne mangeait pas. Plus tard elle crut. Une fois, pendant qu’elle remplissait son devoir, parce qu’elle devait se rendre à vélo dans un endroit éloigné et pensait que c’était très difficile car elle était très fatigué, elle s’est beaucoup plainte. Quand des frères et sœurs lui ont fait part de la vérité et l’ont aidé, elle ne pouvait pas l’accepter et était toujours très arrogant et avait la tête dure. En pensant aux points commun entre son expérience et la mienne, je voulais vraiment voir comment elle avait changé. Après avoir lancé la vidéo, j’ai vu la parole de Dieu et la compréhension de la sœur : « “La manière dont Dieu traite le tempérament externe des gens est aussi une partie de Son œuvre ; Sa manière de traiter l’humanité externe, l’humanité anormale, par exemple, ou leur mode de vie et leurs habitudes, leurs us et coutumes […].” (“Seulement aimer Dieu est vraiment croire en Dieu”, La Parole apparaît dans la chair). “Quelle que soit ta vraie stature, tu dois en premier posséder la volonté d’endurer les difficultés aussi bien que la vraie foi, et tu dois avoir la volonté de renoncer à la chair. […] Dieu te rendra parfait par toutes ces choses. Si tu ne remplis pas ces conditions, tu ne peux pas être rendu parfait” (“Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir le raffinement”, La Parole apparaît dans la chair). J’ai compris l’intention de Dieu grâce à Ses paroles. Après avoir été corrompu par Satan, je n’avais plus d’humanité et était devenue particulièrement friande du confort de la chair et effrayée par la difficulté. Je n’avais même pas la capacité de prendre soin de moi-même. Dieu m’a donc mis dans cet environnement, pour modérer ma volonté, renforcer ma persévérance et confirmer mes défauts… J’ai donc arrêté pour réfléchir sur moi-même et voir que dans la parole de Dieu il est dit : “Qu’est-ce que la ‘transformation du tempérament’ ? Tu dois être un amoureux de la vérité, accepter le jugement et le châtiment de la parole de Dieu au fur et à mesure que tu expérimentes Son œuvre et toutes sortes de souffrances et d’épurations par lesquelles tu es purifié des poisons sataniques en toi. C’est cela la transformation du tempérament” (“Comment connaître la nature de l’homme”, Récits des entretiens du Christ). Grâce au jugement de la parole de Dieu, j’ai compris que je n’étais pas quelqu’un qui acceptait la vérité. Le traitement de la sœur émanait de Dieu. C’était pour m’aider à changer. À aimer la vérité, on doit accepter la vérité. Dieu utilise toute sorte d’épreuves et de raffinement me purifier des toxines et ma vie peu uniquement changer de cette façon. Quand je repense à la corruption que je manifestais, je comprends que c’était les toxines sataniques, pensant que je suis la seule personne honorable à l’origine de mes troubles, ce qui avait pour résultat de m’empêcher d’être en harmonie avec les frères et sœurs. Je veux toujours avoir le dernier mot et veux toujours faire en sorte que les gens m’écoute, mais c’est un mauvais point de vue. C’est comme si j’étais la patronne. Je perds mon sang-froid dès que la moindre chose me déplaît. C’est mon tempérament satanique qui est révélé. Ce qui blesse également d’autres personnes. » Ayant lu les paroles de Dieu et la compréhension de cette sœur, j’ai aussi vu que je ne suis pas quelqu’un qui supporte les difficultés, qui ne persévère pas dans le travail et une personne extrêmement vaniteuse. Face à des difficultés au travail, je n’essaye pas de trouver des moyens de les résoudre, supporter les difficultés et payer le prix pour m’efforcer de bien faire. Bien au contraire, j’attends que Dieu accomplisse un miracle et me permette de tout faire. Je ne veux pas souffrir et payer le prix parce que j’ai peur des difficultés et de la fatigue. En y réfléchissant, en plus de ne pas avoir la volonté de souffrir, je n’autorise même pas les autres à me signaler mes problèmes et après avoir reçu une leçon, je veux fuir cet environnement ; je suis à la fois vaniteuse et très faible. Grâce aux paroles de Dieu j’ai compris que tout ce qu’Il me fait a pour but de changer mon tempérament corrompu et de me laisser mettre de côté mon arrogance, ma fainéantise et ma vulnérabilité, pour me rendre humble et faire de moi une personne qui agit diligemment, de manière responsable et avec persévérance. Après avoir compris la volonté de Dieu, j’ai prié Dieu et Lui ai demandé de me donner la volonté de supporter la souffrance. Ce soir-là mes camarades de classe qui étaient venus avec moi sont venus m’aider et me réconforter. Ils m’ont expliqué quelle était l’astuce pour faire les choses. Je me suis rendu compte que quand je travaille dur, j’en apprends beaucoup. Une fois j’ai accompagné un vieux couple japonais à sa table et ils savaient que j’étais encore en apprentissage et ils m’ont encouragé en disant : « 頑張ってね (Persévère !) » Entendre cela m’a fait chaud au cœur et des larmes me sont venues. J’ai compris que c’était Dieu qui poussait les gens à m’encourager et à cet instant, j’ai senti qu’Il était à mes côtés, qu’Il me regardait grandir petit à petit.

 

Plusieurs jours plus tard, mon tuteur a vérifié si j’amenais les gens à leur table de manière standard. J’ai pensé que je serai à la hauteur du standard avec mon japonais courant et les phrases que j’avais apprises il y a longtemps pour faire assoir les gens. Mais je n’ai pas réussi sur certains détails et mon tuteur a dit que je n’obtiendrais d’aucune façon la bonne note. Je voulais vraiment exprimer mon mécontentement, mais j’étais toujours désignée comme non-qualifiée donc je n’ai même pas osé exprimer ma colère. Très vite, le moment de la seconde inspection est arrivé. Cette fois-ci, je n’ai fait aucune erreur en asseyant les gens, mais quand j’ai demandé les résultats à mon tuteur, elle a dit : « Attends que le client commande un verre ; si tu ne fais pas d’erreur, alors tu seras qualifiée. » Quand j’ai entendu qu’elle testerait ma prise de commande des boissons, je me suis soudainement mise à paniquer parce que je ne connaissais le nom que d’une seule boisson et pour les autres boissons, en plus de ne pas connaître leur nom, je ne savais pas où les prendre. Je me suis dit : « C’est fini. Je ne réussirai pas encore une foi. » Et bien sûr, ce soir-là il y avait une table de douze clients qui avaient commandé douze boissons différentes. Je n’avais même pas encore fini d’en écrire une que le client suivant commandait la sienne. Mon tuteur avait les yeux rivés sur moi avec un air pressé, j’étais assez effrayée. Finalement, ils ont fini de passer leur commande et en chemin pour aller prendre les boissons avec mon tuteur, elle a dit : « Non seulement tu as oublié une catégorie de jus de fruit et en plus tu as oublié de demander s’ils voulaient de l’eau ou de la glace avec leur whiskey ! Pourquoi paniques-tu parce qu’il y a plus de personnes ? » À ce moment je n’avais aucune raison de réfuter, mais j’étais très énervée et me sentais lésé : c’était la première fois que je prenais une commande de boisson ; être capable de faire ça était déjà assez bien, alors pourquoi chercher une faute ! Plus tard, elle a encore dit au superviseur que je n’étais pas assez bonne et il n’avait pas d’autre choix que de continuer à demander à quelqu’un de me montrer comment faire.

 

Ainsi, presqu’un mois est passé et je n’avais toujours pas réussi à passer l’examen. J’étais particulièrement mécontente et pensais que ce tuteur était si mauvais d’avoir rendu les choses si difficiles pour moi et recherchait intentionnellement des fautes chez moi. En pensant à cette expérience de travail de deux mois et en voyant que mes camarades de classe s’étaient déjà qualifiés et que seulement moi et une fille plutôt timide n’avaient pas réussi, je me suis sentie très fatiguée, comme ayant souffert à la fois physiquement et mentalement ! J’ai soudainement vraiment voulu rentrer chez moi, mais j’habitais en Chine et c’était très irréaliste de repartir. De retour au dortoir, j’ai vu sans le vouloir un passage d’un sermon sur l’entrée dans la vie : « Parfois Dieu ne te le dit pas directement et ne vient pas Lui-même te le dire : “J’ai vu ta corruption aujourd’hui. Je vais prononcer des paroles de jugement sur toi”, puis te lire un passage des paroles de Dieu. Ça ne se passe pas ainsi. Dieu enverra ou déplacera une personne, une personne dont les points de vue sont le plus éloigné des tiens ou que tu considères le moins, pour te rabaisser et te recadrer. Ensuite que feras-tu ? C’est Dieu qui les envoie. Dis-moi, y obéis-tu ? Comment abordes-tu le Saint-Esprit qui t’envoie des gens dont les points de vue sont le plus éloigné des tiens et que tu déteste le plus, pour te rabaisser et te recadrer ? […] Cette obéissance est un problème des plus réels, auquel les gens font face ; tout le monde doit choisir et le mettre en pratique. Tu ne peux pas y échapper » (« Comment manger et boire les paroles de Dieu pour obtenir de bons résultats », Sermons et échange sur l’entrée dans la vie (I)). Après avoir lu ce passage d’échange j’ai compris que Dieu voulait que j’apprenne une leçon sur l’obéissance à Dieu et accepter d’être rabaisser et recadrer. Quand je rencontrais des difficultés, je jugeais le bien ou le mal en surface et ressentais que mon tuteur m’en voulait. Plusieurs fois, j’ai vraiment voulu trouver une occasion de lui répondre. Mais je croyais en Dieu et ne pouvais rien faire qui pourrait Lui faire honte, donc je devais rester énervée et déprimée dans mon cœur. En y repensant maintenant, je devrais accepter cet environnement donné par Dieu et rechercher à entrer dans la vérité de l’obéissance à Dieu. En continuant de prier Dieu et en Le recherchant sur la leçon au sujet de l’obéissance à Dieu, j’ai que qu’il était dit dans Ses paroles : « Si tu crois en la domination de Dieu, alors tu dois croire que les choses qui arrivent tous les jours, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, ne se produisent pas accidentellement. Ce n’est pas que quelqu’un ne s’entende pas avec toi ou s’oppose à toi par exprès ; tout est arrangé par Dieu et Il orchestre tout. Pourquoi Dieu orchestre-t-Il tout ? Ce n’est pas pour révéler tes insuffisances afin que tout le monde puisse les voir ou pour t’exposer ; t’exposer n’est pas le but final. Le but est de te perfectionner et de te sauver. Comment Dieu te perfectionne-t-Il et te sauve-t-Il ? Premièrement, Il te rend conscient de ton propre tempérament corrompu, de ta propre nature et ta propre essence, de tes propres défauts et de ce qui te manque. Ce n’est qu’en connaissant ces choses et en les comprenant dans ton cœur que tu peux les rejeter. C’est une opportunité donnée par Dieu. Tu dois apprendre à saisir cette opportunité et savoir en profiter ; ne lutte pas et ne résiste pas. Si tu es toujours en compétition avec les personnes, les événements et les choses que Dieu a arrangés autour de toi, si tu essaies toujours de t’éloigner d’eux, es toujours insatisfait, entretiens toujours une mentalité désagréable et comprends toujours mal, alors tu trouveras très difficile d’entrer dans la vérité. […] Dieu travaille en chaque personne. Indépendamment de la méthode qu’Il emploie, de la forme qu’elle prend ou du ton qu’Il utilise pour parler aux gens, il n’y a qu’un seul but final, c’est de te sauver. Avant de te sauver, Il doit te changer. Mais peux-tu changer sans souffrir du tout ? Tu dois souffrir un peu » (« Si tu souhaites atteindre la vérité, alors tu dois apprendre des gens, des situations et des choses autour de toi », Récits des entretiens du Christ). Après avoir lu les paroles de Dieu, je ne ressentais plus autant de peine dans mon cœur. D’ailleurs, il y a la volonté de Dieu derrière chaque remarque de mon tuteur. Ce n’est pas simplement une personne qui cherche à me rendre la vie dure, mais Dieu qui souhaite me changer et me laisse voir ce dont je manque et mes défauts, ma capacité à aller de l’avant, apprendre à prendre des responsabilités et vivre une humanité normale. Il est dit dans les paroles de Dieu : « Comment cela s’exprime-t-il lorsque la vérité n’est pas la vie d’une personne ? Que révèlent-ils et vivent-ils quand les tempéraments sataniques sont leur vie ? Ils sont arrogants et vaniteux, égoïstes et méprisables, imprudents, autocratiques et aiment se vanter ; ils sont trompeurs et traîtres. Ils sont enclins à suspecter les autres et à attaquer et juger les autres. Leur évaluation des autres n’est jamais exacte ; ils sont toujours égoïstes et ont des arrière-pensées. En plus, ils sont toujours négatifs. Ils sont soit négatifs au point qu’ils veulent trouver un trou dans le sol pour s’y cacher, soit arrogants au point qu’ils sont au sommet du monde. S’ils ne montrent pas les crocs, alors ils affichent un visage triste » (« Seule la pratique de la vérité peut rejeter les liens d’un tempérament corrompu », Récits des entretiens du Christ). « Parce que l’essence de Dieu est sainte, cela signifie que ce n’est que par Dieu que tu peux emprunter le lumineux et droit chemin dans la vie ; c’est seulement par Dieu que tu peux connaître le sens de la vie, seulement par Dieu que tu peux vivre une véritable vie, détenir la vérité, connaître la vérité, et ce n’est que par Dieu que tu peux obtenir la vie à partir de la vérité. Seul Dieu Lui-même peut t’aider à t’éloigner du mal et te délivrer de la méchanceté et du contrôle de Satan. À l’exception de Dieu, personne et rien ne peut te sauver de l’océan de souffrances pour que tu ne souffres plus : ceci est déterminé par l’essence de Dieu » (« Dieu Lui-même, l’Unique VI », Suite de la Parole apparaît dans la chair). En comparant les paroles de Dieu et en repensant à mon comportement au cours des deux derniers mois, j’ai vu que je menais avec un tempérament corrompu, arrogant et vaniteux parce que je n’avais pas les paroles de Dieu comme source de vie. Dès mon arrivée à l’hôtel j’ai cru que mon japonais était bon et que je réussirai très vite et que le travail dur et sale était fait pas les personnes dont le japonais n’était pas bon. Je n’avais jamais pensé à me conduire de manière constante, mais voulais prendre des raccourcis et je préférais choisir les tâches faciles et éviter les tâches difficiles. Je ne savais pas comment être humble et prenais tout le monde de haut. Je n’avais jamais pensé à baisser la tête et à apprendre des autres. Je me pensais toujours que dès que je baissais la tête, je laissais les gens me prendre de haut et cela ferais de moi une personne inférieure. Concernant mon tuteur qui en avait toujours après moi, je lui obéissais encore moins. Dès qu’elle me disait quelque chose, je la contredisais dans mon cœur et j’étais incapable de voir mes erreurs dans ses paroles. Donc je vivais souvent dans la désobéissance et dans la souffrance. Maintenant je comprends un peu mieux les intentions de Dieu. Bien que cet environnement soit très dur, le seul but de Dieu est de changer mon tempérament arrogant pour me permettre d’être humble, de demander quand je ne comprends pas et devenir une personne honnête, humble, rationnelle, avec les pieds sur terre.

 

Après cela, bien que mon stage continuait, chaque jour passé à faire des tâches dures et sales, à être recadrée de temps en temps par mon tuteur, je n’avais plus envie de m’échapper et je savais que Dieu utilisait cet environnement pour changer mon tempérament arrogant et me laisser un peu vivre à la véritable manière d’un homme. Chaque fois que mon tuteur me recadrait concernant un problème de travail quand je n’avais pas envie de faire preuve d’humilité, je priais Dieu : « Dieu, mon tuteur a encore recommencé à me recadrer et je ressens toujours de la résistance dans mon cœur, mais ce qu’elle dit est vrai et je devrais l’accepter. Je ne veux plus être difficile et vivre avec le tempérament arrogant et vaniteux de Satan. Je Te demande de me donner un cœur obéissant et la volonté de supporter les difficultés et de me permettre de vivre à la manière de l’homme ! » De cette manière, quand je m’appuyais sur Dieu et me tournais vers Lui, chaque fois que je priais cela me procurais de la paix, de la joie et me faisait me sentir particulièrement proche de Dieu, capable de déposer ma vie à Ses pieds et Lui obéir. Bien que ma chair subisse un peu de douleur, mon cœur était toujours incomparablement doux et joyeux. Je goutais la douceur de la mise en application de la parole de Dieu et la joie de dépendre de Lui. Plus tard, quand mon tuteur m’a de nouveau fait des reproches, je n’ai pas discuté ni résisté, mais je l’ai accepté et ai soigneusement comparé ce que j’avais fait et si j’avais fait quelque chose de mauvais alors je faisais de mon mieux pour le corriger. Après deux mois, j’ai enfin été qualifiée et bien plus, j’ai obtenu un prix pour les félicitations dans les commentaires des clients. Tout cela a été possible parce que la parole du Dieu Tout-Puissant m’avait changée et m’avait permis de vivre un peu à la manière de l’humain.

Juste deux semaines plus tard j’avais obtenu ma qualification, j’ai contacté les frères et sœurs de l’Église locale du Dieu Tout-Puissant et ai commencé ma vie normale dans l’Église. En repensant au chemin que j’ai parcouru, j’ai vu l’omnipotence de Dieu, Sa domination et ai senti Ses bonnes intentions. Dieu avait tout arrangé pour changer mon tempérament arrogant et me laisser vivre à la manière de l’homme. Si j’avais rencontré plus tôt des frères et sœurs, peut-être n’aurais-je pas autant souffert, mais sans être passée par de telles difficultés, je n’aurais pas connu ma corruption comme mon arrogance, mon inertie et mon incapacité à rechercher l’excellence, ni n’aurais été capable d’apprendre comment rechercher Dieu et dépendre de Lui. Je n’aurais pas ressenti la purification et le salut de Dieu, et aurait été encore moins capable de vivre à la manière de l’homme véritable. Et concernant la jeune femme qui était dans la même situation que moi au début, elle ne s’est jamais qualifiée, parce qu’elle n’est jamais allée vers Dieu et n’a pas été guidée par Ses paroles. Chaque jour était très dur et déprimant pour elle. Quand d’autres personnes soulignaient son problème ou essayaient de lui donner des conseils, elle ne comprenait jamais comment l’accepter humblement et faisait la tête, ce qui l’a amené à se refermer sur elle-même en quelques mois. Personne ne pouvait l’approcher et elle était incapable de supporter une blague entre amis. Maintenant personne n’ose être son ami ni même l’approcher. Voir un exemple si vivide à côté de moi, en comparaison, me permet de comprendre encore plus que la grâce du salut de Dieu est si formidable ! Si Dieu ne m’avait pas guidé, je n’aurais pas autant changé en seulement trois mois. Dieu soit loué ! Gloire au Dieu Tout-Puissant !

 

Auteur : Xiao Ye, Japan

 

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Source : Bible en ligne

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